À elle seule, la France incarne le goût, le luxe et le raffinement. C’est pourquoi des milliards d’euros sont mis en jeu dans ce centre névralgique de la mode. L’industrie du textile s’en porte d’ailleurs très bien.
La France : une référence en matière de mode
La mode à la française n’est plus à présenter sur la scène planétaire. Depuis des lustres, des figures emblématiques comme Yves Saint-Laurent, Pierre Cardin, Coco Chanel ou encore Christian Dior ont porté haut ce flambeau, mettant la France au premier plan quant à la filière habillement.
Partout dans le monde, ce que l’on nomme quelquefois « les fashionistas » s’arrachent littéralement les produits « Made in France ». Raison pour laquelle 7,7% des sociétés industrielles sur le territoire français se spécialisent dans le domaine de la mode. Cela permet aux marques bien implantées de grappiller 25% des ventes internationales du secteur et de générer, ainsi, un chiffre d’affaires direct colossal voisin de 150 milliards d’euros.
Être à la mode coûte que coûte
D’après les statistiques, un Français lambda dépense en moyenne 668€ chaque année pour sa garde-robe, que ce soit en magasin ou sur internet. Ce chiffre n’inclut évidemment pas les accessoires qui les accompagnent. Un must absolu si on en croit les dires de Cristina Córdula.
Disons simplement que de façon globale, le secteur de la mode génère jusqu’à 64 milliards d’euros uniquement dans l’Hexagone. Autrement dit, le marché le plus important juste derrière celui de l’alimentation. Ce n’est donc pas pour rien qu’elle abrite l’une des capitales mondiales de la mode.
Et c’est ainsi que les passionnés de mode et les entreprises locales s’aident mutuellement depuis des décennies, en priorisant les fabrications françaises avant le reste. Des marques de mode oui, mais des marques hexagonales. La mode française mode reste donc un must y compris pour les français.
Mieux encore, 74% des consommateurs sont même prêts à payer une fortune pour de tels produits selon un rapport de l’IFOP (Institut français d’opinion publique). CQFD, les amateurs de nouvelles tendances se soucient eux aussi de booster l’économie nationale.
Qu’en est-il du textile technique ?
Si les grandes enseignes ne jurent que par la haute couture et le prêt-à-porter, certains ateliers indépendants empruntent, petit à petit, un autre chemin tout aussi florissant : celui des textiles techniques et de ses fortes demandes.
Dans cet esprit, certaines régions françaises, dont l’Île-de-France, se consacrent à la production de vêtements ou de linges de travail, à l’instar des uniformes de pompier, de militaire ou encore des textiles médicaux. Ces productions ont pour conséquence de hisser le pays à la 2e position au classement des producteurs européens de textiles techniques, juste derrière l’Allemagne.
Au sortir, l’industrie du textile en général pèse environ 13,3 milliards d’euros en France. Cependant, la majeure partie de cette somme revient aux textiles techniques. Soit une part considérable de 7,8 milliards d’euros.